L’agriculture biologique permet le développement de filières de territoire

Le développement de l’agriculture biologique permet l’émergence d’une nouvelle économie agroalimentaire durable et reterritorialisée.

Si les activités de transformation et de commercialisation génèrent des emplois sur les fermes bio qui font notamment le choix des circuits courts, il ne faut pas limiter l’agriculture biologique à la vente directe. Le développement de l’agriculture biologique permet l’émergence d’une nouvelle économie agroalimentaire durable et reterritorialisée.

Depuis les années 1950, les territoires agricoles ont été poussés vers plus de spécialisation et plus de concentration des outils de production afin de soutenir la structuration des filières agro-industrielles. Cela a conduit à la simplification des systèmes agricoles : moindre diversité des assolements, réduction de la durée des rotations… Aujourd’hui en France, deux tiers du chiffre d’affaires de l’industrie agroalimentaire est réalisé par moins de 10% des entreprises. Côté distribution, 90 % du commerce de détail alimentaire en libre-service est réalisé par 6 entreprises, regroupées autour de 4 centrales d’achat.

Ces constats invitent à repenser le mode d’organisation des filières. Seule l’agriculture biologique, en défendant l’allongement des rotations, la diversification des cultures, l’équilibre entre productions animales et végétales à l’échelle des territoires permettra l’émergence d’écosystèmes agroalimentaires durables, économes en intrants et respectueux des ressources locales.

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